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L'Âme arménienne
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17 juillet 2004

Méthode et tortures

"Troupeau sans force ni protection de femmes, d'enfants et de vieillards, milliers et milliers de femmes que l'on peut choisir; jeunes filles à peine pubères, matrone encore belle: sexes féminins toujours interdits. Violer enfin les femelles de l'autre communauté qu'on ne touche ni n'épouse jamais. Arracher, séparer dans les cris, débonder les frustrations immémoriales jusqu'à trancher les gorges, couper les seins, empaler au couteau. Sujets soumis, devenir souverains d'un massacre.

 


Longs convois claudiquant vers le sud, désert où ne vit que le vent; monceaux de cadavres jalonnant les chemins et la nuit, l'odeur de la gangrène court parmi des centaines de milliers de gisants. Caravanes de déments où les mères tuent leurs propres enfants. Yeux crevés, lèvres coupées au rasoir, fammes enceintes éventrées pour rire. On a ferré des vieillards comme des ânes et ils se traînent à quatre pattes avant de recevoir un sabre dans l'anus. d'autres, la langue tranchées, écument, bouche ouverte, une atroce douleur muette. Les nains et les idiots du villages accourent pour la curée.

Allez, mes lions, gendarmes, paysans, volontaires, tous carnages sont permis. Convois sans retour, sans autre destination que de se dissoudre comme le sang dans le sable."

[Gérard Chaliand, Mémoire de ma mémoire, 2003]

Ce que j'ai pu lire:

Ils en étaient arrivés à boire leur urine tellement ils avaient soif dans le désert. Les mères portaient leur enfant mort sur leur dos. Des mois sans pouvoir changer de vêtements, de laver. Ils se jetaient dans les puits d'où on ne ressort jamais ou buvaient du poison pour se suicider afin d'abréger leurs souffrances et pour ne pas tomber entre les mains des Turcs ou Kurdes.

Ceux-ci forçaient les mères à enterrer vivant leurs petits enfants, jouaient aux boules avec les têtes tranchés des Arméniens, fouillaient les tripes après avoir ouvert le ventre des Arméniens au cas où ils auraient avalés des pièces d'or , piétinaient à cheval les enfants, se mettaient par dizaine pour violer une femme, qu'ils écartelaient ensuite, étaient félicités par le muezzin du haut des minaret pour avoir bien massacré, tuaient à coup de baïonettes en labourant les fesses nus des prisonniers, déshabillaient pour mieux humilier, pendaient la tête à l'envers, vendaient les habits pleins de sang aux Kurdes, arboraient les turbans blancs une fois qu'ils avaient tué un Arménien, coupaient les nez et arrachaient les yeux pour mettre le feu dans les trous, noyaient ceux qui osaient demander de l'eau, profitaient des noubreuses grottes de la région pour y enfermer les Arméniens et y mettre le feu, arrachaient les cheveux et les ongles, à appliquer des fers incandescents, obligeaient les femmes venant tout juste d'accoucher dans le désert de se mettre debout et repartir aussitôt.

Une femme a vu un bébé têter le sein de sa mère morte, une autre a vu sa fille se jeter dans un puits déjà plein de femmes. un turc qui avait une corde refusant de lui donner pour la sauver, elle a fabriqué une corde avec ses habits mais une autre femme l'a utilisé pour monter, la "corde" craqua, sa fille y resta. un autre turc ferma le puit avec une grosse pierre.

Un chef tchétchène, ami d'un Arménien qui cachait ses origines, a déclaré: "Heureusement que le gouvernement a compris à temps qu'il fallait supprimer cette sale race. Je suis fier d'avoir tué de cette main plus de 400-500 "giavours" (infidèles). Avec mes cavaliers nous en avons envoyeé au moins 8000 dans l'autre monde. [...]Après 4h de tir au fusil et de coups de sabres incessants, il y en avait encore qui gémissaient, qui criaient, qui suppliaient, qui pleuraient, qui agonisaient. Des vieux, des jeunes, des femmes, des enfants, ils étaient tous à nos pieds. Notre butin était impressionnant, mais ce fut un travail très  difficile. En plus ct dans le noir et ct très difficile de choisir les belles femmes. L'un de mes domestiqus avait réservé cinq superbes femmes pour moi. [...] Les derniers massacres étaient assez faciles, et d'ailleurs nous n'avions plus envie de torturer les guiavours avant de tuer. Les autorités nous avaient demander d'enterer les morts afin de protéger l'armée contre toute maladie contagieuse. La dernières fois ils étaient 1200 à qui nous avons fait creuser une grande fosse. On ne pouvait plus rien en tirer, il ne leur restait plus que la peau et les os. Nous les jetâmes tous dans la fosse et les enterrâmes vivants. Depuis lors, ce champs est devenu formidablement fertile!..."

Le préfet Mouammer a même bu un verre de sang d'un intellectuel arménien après son exécution à la hache.

Les rares survivants de la déportation en elle-même sont ceux qui ont dû jouer aux morts sur les routes du désert et attendre que l'orage passe, les garçons de moins de 15 ans déguisés en filles, les enfants que les mères ont abandonnés en espérant qu'ils auront la vie sauve (il y en a bcp qui ont été adoptés par des Kurdes, puis mis dans des orphelinats), les filles vendus. mais bcp ont été islamisés et les Arméniens restant en Turquie soit sont musulmans soit ils cachent leur origine.

De plus non contents de détruire le peuple arménien, ils ont également détruit les églises, ou les ont transformé en mosquée. anectote: un Turc, monté en haut de la coupole d'un église pour casser la croix, est tombé par terre en se fracassant.

>>quelques photos

http://www.theforgotten.org/intro.html

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