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L'Âme arménienne
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9 juin 2004

L'Affaire Bernard Lewis

Le 16 novembre 1993, l'historien Bernard Lewis, spécialiste de l'histoire du Moyen-Orient, a apporté sa caution intellectuelle à la thèse turque. Dans une réponse à une interview parue dans le journal Le Monde, il indiquait que la thèse du génocide était "la version arménienne de l'histoire", et reprenait les arguments de la Turquie, notamment en déniant toute volonté d'extermination au gouvernement turc de l'époque. Le 1er janvier 1994, il réaffirmait la même thèse, à la suite de la réaction indignée de 30 intellectuels français, publiée également dans Le Monde. Le Comité de Défense de la Cause Arménienne, conjointement avec trois survivants du génocide, a intenté une action en justice au pénal contre le Journal Le Monde et Bernard Lewis en se fondant sur la loi "Gayssot" punissant le négationnisme des crimes contre l'humanité de la Seconde Guerre Mondiale. Bernard Lewis était aussi attaqué au civil pour "faute" envers les survivants du Génocide et leurs héritiers, par le Forum des Associations Arméniennes et la LICRA.

L'action sera en définitive jugée irrecevable par le tribunal, en raison du caractère limitatif de la loi "Gayssot". En effet, seule la négation du génocide juif pouvait être sanctionnée.

Malgré le résultat négatif de l'action au pénal, le Comité de Défense de la Cause Arménienne a pu exprimé sa satisfaction, car le caractère de "génocide" des massacres arméniens a pu être clairement démontré au cours des débats.

Il n'existe aujourd'hui aucun moyen juridique de sanctionner sa contestation ou négation, malgré la loi française le reconnaissant.


Le CDCA poursuit son action pour obtenir l'amendement de la loi Gayssot, et son extension à tous les Génocides.

>>CDCA

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