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L'Âme arménienne
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9 juin 2004

Musique n° 1 : La musique arménienne

Au IXe siècle avant notre ère, c'est par la fusion des différentes races des Hassayas, des Ourartou et des Armens sur la terre de Naïri que l'Arménie naquit. Ainsi un état se constitua qui devint rapidement puissant. L'Arménie à cette époque déjà, se distinguait par un niveau de culture très élevé. Parallèlement à l'agriculture et à l'élevage, les métiers se développaient et se répandaient. La création du calendrier, l'astronomie sont aussi la preuve de cette science et de cette civilisation fort avancée.

La musique avait une large part à la formation culturelle d'Ourartou.
Les chansons reflétaient les aspects réels et les exigences de la vie quotidienne, notamment le travail agricole. Les chants les plus connus sont les "Horovels", chants de labour, et les pastourelles.

D'autres genres se développèrent et vinrent s'ajouter aux premiers. Devenue religieuse, militaire et profane, la musique présidait à tous les événements de la vie publique et privée : mariages, funérailles, cérémonies, montée au combat, chants épiques et historiques, défilés triomphaux, fêtes nationales, jeux, banquets et divertissements. Mais c'est surtout sous le règne de Tigrane II le Grand (95-55 av.JC) que la civilisation arménienne atteint son apogée.
Le commerce avec l'Orient et l'Occident contribua largement à l'épanouissement culturel du pays. Sous l'influence byzantine, des progrès remarquables furent enregistrés en architecture, en sculpture, en théâtre et en musique.

Les instruments couramment utilisés étaient des instruments à corde comme le davigh (ancêtre de la harpe), le Oûd (ancêtre du luth) et le Kamantcha. Le Doudouk (flûte arménienne à grosse anche) et la Zurna représentent l'essentiel des instruments à vent, tandis que les percussions ont une place importante avec notamment le Déhol, petit tambour à deux peaux.

La musique chrétienne arménienne atteint alors ses sommets notamment au IV eme siècle. En 640, l'invasion arabe précipita le pays dans une période de deux siècles de décadence. En 885, l'Arménie retrouva son indépendance et connut un nouvel essor. L'art des goussans atteignit son sommet. Les principales mélodies de ces trouvères et troubadours reflètent l'amour romantique et chevaleresque ou renferment un sens politique, historique ou moral.

En 1928, l'Arménie orientale est annexée par la Russie, et une nouvelle vie économique, politique et culturelle fit son apparition dans cette phase de l'histoire.

Nouveaux genres, nouvel essor, nouvel horizon dans la musique savante. Ce fut l'avènement de la musique d'ensemble instrumentale, de l'opéra. Le piano, le violon, la romance firent leur apparition dans les milieux cultivés, et, dans la deuxième moitié du siècle, la musique s'orienta sur les bases traditionnelles du folklore national en assimilant simultanément l'achèvement de la musique classique occidentale et russe. De "l'autre côté", quelques artistes arméniens de Constantinople contribuèrent largement au développement culturel du Proche-Orient; mais la situation des populations chrétiennes au sein de l'Empire Ottoman leur rendit les choses très difficiles
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Aram Katchatourian (MP3 extrait Gayaneh 2e mouvement)

Komitas

[Source: Francarménie ]

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Commentaires
M
Cela m'est extrêmement précieux ! j'ajoute votre blog à mes favoris. bonne continuation.
L'Âme arménienne
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