L'après-génocide
Dès la signature du traité de
Lausanne, le 24 juillet 1923 -
traité qui annule les dispositions du traité de Sèvres du 10 août
1920
- et la création de la République turque, la même
année, les massacres arméniens sont niés par le
gouvernement turc. C'est seulement avec
l'introduction en 1948 dans le vocabulaire
juridique international de l'incrimination de
génocide que cet événement est
qualifié. Des
demandes de reconnaissance sont formulées depuis 1965 par les
communautés arméniennes. Elles se heurtent au déni
des gouvernements
turcs, aujourd'hui structuré en un négationnisme d'État aussi
vigilant qu'absurde, ce qui contraint les Arméniens à se tourner
vers des instances politiques pour faire établir la vérité.
Le
29 janvier 2001, la France a, sous forme d'une loi déclarative,
reconnu
"publiquement le génocide arménien de
1915" (sans nommer l'auteur). De plus en plus
d'Etat dans le monde le reconnaissent également.