La reconnaissance du génocide: une condition à l'adhésion de la Turquie dans l'UE
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Le Parlement demande à la Turquie de reconnaître le génocide arménien.
En 1987, le Parlement européen reconnait pour la première fois de son histoire, la réalité du génocide arménien, et fait de cette reconnaissance par la Turquie une condition préalable à son entrée dans l'Union européenne. Elle demande également le respect des minorités, notamment arméniennes et kurdes, vivant en Turquie. (>> Résolutions)
Depuis, le parlement européen a réitéré cette condition et demande à la Turquie de respecter et mettre en valeur les parimoines culturels et religieux arméniens, assyro-chaldéens, renouer le dialogue, ouvrir la frontière à l'Arménie et améliorer ses relations avec son voisnage, autoriser l'enseignement et la pratique des langues autochtones et liturgiques etc... (>>Rapports)
Aujourd'hui, le Parlement confirme sa position et la condition de l'adhésion de la Turquie.
"Les députés demandent notamment que la reconnaissance du génocide du
peuple arménien par la Turquie et la levée par Ankara, sans conditions
préalables, du blocus de l'Arménie soient stipulées dans le cadre des
négociations avec Bruxelles comme condition d'admission de la Turquie à
l'Union européenne."
"Le dialogue peut être arrêté "à tout moment", si Ankara ne remplit pas
ses obligations envers l'UE, a déclaré le premier ministre finlandais
Matti Vanhanen."
"Outre la reconnaissance de Chypre, le Parlement européen demande à la
Turquie de résoudre le problème kurde et de garantir la liberté
d'expression des minorités nationales."