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L'Âme arménienne
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21 juillet 2004

Compte rendu de la manif' du 20 juillet 2004

Selon les organisateurs (qui éxagèrent tjrs) on était 2000, et selon la police, on était 500...  donc disons 1000, en tout cas on était plus que je l'imaginais.

on a appris qu'à notre venue devant le lieu de la conférence, Erdogan, le 1er ministre turc, a écourté la conférence... les journalistes devaient lui poser 15 questions dont 5 sur le génocide arménien.

réponse: "Les critères de Copenhague d'adhésion à l'Union Européenne n'impliquent pas de reconnaissance d'un génocide arménien"

On va pas imposer ca à tous les pays qui veulent adhérer à l'UE, logique, mais un des critères de Copenhague c'est les droits de l'homme et le respect des minorités, et en passant sous silence ce passé, la Turquie montre bien qu'elle n'est pas à la hauteur de l'UE.

Par contre, en 1987, le Parlement européen a mis comme conditions à son adhésion l'évacuation de l'île de Chypre (occupation illégale qui dure auj depuis 30 ans!), la protection des minorités (donner un statut aux Kurdes) ET la reconaissance du génocide arménien.

"Un tel événement qui s'est passé dans le passé, savoir quelle partie a fait telle chose, laissons cela aux mains des historiens"

Le Tribunal des peuples a reconnu qu'il y avait eu un génocide.

Dans le livre que je lis qui confrontre les 2 thèses, il est dit que la Turquie émet plein de contradictions, qui va complètement contre ttes les preuves et témoignages oculaires étrangers et non pas seulement arméniens. Même Talaat Pacha, le ministre de l'intérieur au moment du génocide lors d'une entrevue avec je c plus qui (je ferais un note plus tard sur ca) était fier de dire qu'il était responsable de ce qui c'était passé dans l'Empire ottoman en 1915.

Arméniens, Grecs, Chypriotes, et Kurdes (qui étaient à la manif') savent comment est la Turquie, savent qu'elle n'a pas changé! qu'elle se cache sous des apparences de démocratie.

En décembre, c'est le sommet européen à Bruxelles où les dirigeants européens se prononceront pour l'ouverture des négociations ou non avec la Turquie. On y sera! on ne peut pas laisser entrer en Europe un Etat qui s'enferme depuis 90 ans dans le négationnisme et Chirac a déclaré que le processus d'ahésion est "irréversible".


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