Malgré tout...

M. Kebabdjian: « Nous n'en voulons pas aux Turcs de 2003. Nous voulons juste amener la société turque à être confrontée à cette mémoire, et pourquoi pas par la voie diplomatique. »

Le président du CDCA explique: « Les Arméniens se sentaient très Français, mais étaient très attachés à leurs racines. Ils comprenaient mal pourquoi ce pays, pour lequel ils s'étaient battus, ne reconnaissait pas leur statut de victime. » avec la reconnaissance du génocide par la France en 2001, les Arméniens auraient pu se désolidariser, mais il n'en est rien car "on n'est pas Arménien à cause du génocide" (Jean-Claude Kebabdjian). Ils restent attachés à leur racines et leur culture qu'ils mélangent avec la cutlure du pays dans lequel ils se trouvent.

Mais certains, comme Janine Altounian, constate que « le génocide des Arméniens n'existe pas plus dans la mémoire collective occidentale. Contrairement à la Shoah, à la traite des noirs ou au colonialisme, les européens se sentent étrangers à ce malheur. »

On le voit d'ailleurs dans le nombre d'entrée pour les films qui raconte cette histoire, ce traumatisme.

>>survivre au génocide

Certains luttent toujours pour cette cause, contre le négationnisme, pour la Justice, d'autres ont abandonné, préférant promouvoir la culture arménienne, sans se poser de questions.